La zone d’activités de la Cassine poursuit son développement. Joseph Nesci, ex-président du Cobaty 04 et Daniel Rondeau, gérant de l’entreprise Gamba, réunis dans le cadre de Constellation Promotion, ont officialisé le lancement de la 3e tranche du centre d’affaires de la Cassine, à Peyruis, ce 16 février 2023. Une opération à 1,4 M€ qui prévoit la construction de trois bâtiments sur deux niveaux de 600 m2, 450 m2 et 200 m2 avec un ascenseur central sur une parcelle de 2 400 m2. Ces locaux commerciaux, construits aux normes RT 2012 en béton avec parement métal imitation bois, s’ajoutent aux 2 500 m2 et aux six bâtiments édifiés par la société de promotion immobilière depuis 2011.
Les futurs locaux seront vendus à la découpe au prix de 1 600 € HT/m2 au niveau 1 et à 1 500 € HT/m2 au rez-de-chaussée. Les aménagements seront à la charge de l’acquéreur. « Aujourd’hui une soixantaine de personnes travaillent ici. Lorsque que nous aurons terminé la troisième tranche ils seront 90 à 100 personnes », souligne Joseph Nesci. A noter que 400 emplois sont déjà pourvus sur la zone d’activités de la Cassine qui s’étend sur 87 hectares et qu’une 4e tranche pourrait encore sortir de terre dans les prochaines années.
Peyruis : 10 hectares vont être viabilisés dans la Zae de la Cassine d’ici mars 2024
La Cassine, un site industriel clé en main
« Les emplois créés sur la zone d’activités permettent à nos villages de se développer, à nos écoles de se remplir », appuie Patrick Vivos, le maire de Peyruis, conscient que le pari de son prédécesseur Louis Costa a largement dépassé ses attentes. « Au départ, les bâtiments de type bloc en bois n’ont pas connu un engouement esthétique mais aujourd’hui, ils font une belle entrée de zone », apprécie-t-il. Au-delà de son "esthétique", le centre d’affaires de la Cassine, situé en zones de revitalisation rurale (ZRR), fait aussi le plein grâce à son excellente situation géographique. L’accès direct à l’autoroute A51 et la proximité de Manosque et Sisteron en font une zone à fort enjeu économique, un secteur où la demande est encore et toujours en forte croissance.
Pour Provence Alpes Agglomération (P2A) qui gère cette zone, l’objectif de développement reste fixé à 10 hectares viabilisés d’ici mars 2024 et 20 hectares en réserves sur le plateau haut, malgré la découverte, il y a quelques semaines, de la présence d’un lézard ocellé de type Timon Leipidus, une espèce protégée, en lisière de zone. « La découverte de ce lézard va nous permettre de prouver que nous sommes capable de créer un équipement industriel qui prend en compte les enjeux écologiques », explique Renaud Rouquette, responsable du service développement économique et touristique qui assure que l’inventaire réalisé par le bureau d’études Ecoter (Nyons, Drôme), permettra désormais de guider l’ensemble des aménageurs. Un pas de plus, selon lui, vers un site industriel clé en main qui saura aussi respecter la nature
