AccueilEconomieJO 2024 : les Hautes-Alpes dans les starting-blocks

JO 2024 : les Hautes-Alpes dans les starting-blocks

Trois sites du Briançonnais figurent au titre des centres de préparation aux Jeux olympiques pour les épreuves d’escalade, de VTT et le canoë-kayak. Tous ont investi pour mettre leurs équipements au goût du jour.
Montgenèvre a déjà organisé plusieurs manches de la Coupe de France et les Championnats de France en cross-country, descente et trial.
Patrick Domeyne - Montgenèvre a déjà organisé plusieurs manches de la Coupe de France et les Championnats de France en cross-country, descente et trial.

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Le département des Hautes-Alpes transpire le sport de tous ses pores. Formidable terrain de jeu, terre de champions, il était naturel qu’il soit labellisé Terre de Jeux en vue de l’organisation des Jeux olympiques Paris 2024.

Trois de ses sites ont été retenus comme centres de préparation aux JO pour les athlètes venus du monde entier, que ce soit pour s’entraîner, s’acclimater, ou pour ceux en quête d’une base arrière au moment de la compétition. Tous se situent dans le Briançonnais : le stade d’eau vive de L’Argentière-la-Bessée pour le canoë-kayak slalom, le parcours de VTT cross-country de Montgenèvre et le parc des sports de Briançon pour l’escalade. Evidemment, ce ne sont pas les seuls en France à figurer dans le catalogue conçu par le comité d’organisation des Jeux : ils sont 11 pour le canoë-kayak slalom et l’escalade, et 17 pour le VTT.

Alors il s’agit de se démarquer et d’entamer un vrai travail de lobbying. En jeu : une belle communication pour le département qui vit du sport été comme hiver grâce à ses stations de ski, au lac de Serre-Ponçon et à ses sites naturels. La vice-présidente du Département en charge des sports et de Terre de Jeux, Marine Michel, y croit fort : « Nous disposons d’un terrain de jeu incroyable et d’une météo très favorable. » D’une haute altitude aussi, très recherchée par les sportifs pour l’amélioration des performances.

La nouvelle rampe de lancement du stade d’eau vive de L’Argentière-la-Bessée été posée au printemps. (Crédit : Comité départemental de canoë-kayak)

De la mise aux normes au renouvellement complet

Pour mettre toutes les chances de leur côté, les communes supports investissent dans leurs structures d’accueil. La réputation du stade d’eau vive de L’Argentière-la-Bessée n’est plus à faire. Il a déjà accueilli 12 Championnats de France, des Championnats d’Europe de slalom, une Coupe du monde, et demeure un site d’entraînement régulier des équipes de France, d’Italie, de Suisse, de Belgique et des Pays-Bas. Le 10 juin dernier, à l’occasion de la Coupe de France de kayak cross, nouvelle discipline olympique de Paris 2024, le stade d’eau vive a inauguré sa toute nouvelle rampe de lancement pour laquelle le Département a injecté 50 000 €. Ce nouvel équipement permet le départ simultané de quatre concurrents.

Du nouveau aussi du côté de Montgenèvre avec la remise à neuf du parcours de VTT cross-country. La station a déjà organisé plusieurs manches de la Coupe de France et les Championnats de France en cross-country, descente et trial.

Briançon, déjà reconnue dans le milieu de l’escalade grâce à l’organisation du fameux mondial, entérine sa position de leader à travers la mise en service de son nouveau mur d’escalade au sein d’un parc des sports en complète métamorphose. L’équipement, prêt pour le Mondial de l’escalade organisé mi-juillet, regroupe les trois disciplines : difficulté, bloc et vitesse. « Il s’en fait très peu. Les délégations voudront forcément revenir », commente Marine Michel. Le Département a participé au financement de ce nouveau mur artificiel à hauteur de 300 000 €.

Pour s’assurer de la venue de délégations étrangères l’an prochain, l’Agence de développement a édité des fascicules, une vidéo de présentation a été réalisée et une équipe d’ambassadeurs, composée de sportifs de haut niveau, constituée. « Ils se déplacent beaucoup et assurent la promotion du département auprès des délégations », complète l’élue.

Le département a-t-il déjà des touches ? « Il est trop tôt pour le dire ; les sélections en vue des JO n’ont pas encore eu lieu. Nous aurons davantage de visibilité cet automne », promet Marine Michel. Une chose est certaine : l’organisation des JO devrait susciter un réel engouement et faire grimper le nombre de licenciés au sein des clubs. C’est toujours ça de gagné.

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