"Jellyfishbot" : tel est le nom du petit robot offert par la société Bronzo Perasso aux sociétés nautiques de Sormiou ("L'Union nautique de Sormiou") et Morgiou ("Les Calanquais de l'Est") pour collecter les déchets flottants dans les eaux et les ports de ces deux joyaux du parc national des Calanques. La mise à l’eau de cet engin autonome qui récupère tous les "OFNI", les "objets flottants non identifiés" menaçant le fragile écosystème des Calanques s’est déroulée ce 26 mai à Sormiou en présence de Didier Réault, vice-président de la métropole Aix-Marseille-Provence qui préside le groupement d’intérêt public (GIP) du parc des Calanques et de Patrick Rolland, directeur de Carrières et Béton Bronzo Perasso (CBBP).
Miracle de technologie développé par IADYS (Roquefort-la-Bédoule), jeune pousse spécialisée dans l’intelligence artificielle et la robotique au service de l’environnement, le robot Jellyfishbot ramasse les déchets et les hydrocarbures à la surface de l’eau. Simple d’utilisation, le robot permet de collecter les déchets sur les plans d’eau. Il est piloté grâce à une radiocommande ou fonctionne de manière autonome jusqu’à 8 heures avant d’être rechargé. Ses filets peuvent collecter jusqu’à 80 litres de déchets. Ce mini catamaran jaune a déjà séduit plusieurs ports de plaisance de Méditerranée (Cassis, Cannes, Saint-Tropez, Marseille, Ajaccio, Calvi), mais aussi des ports de commerce comme le Grand port Maritime du Havre et des chantiers navals comme les Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire ou MB92 de La Ciotat. Jellyfishbot a également été adopté par des sociétés privées spécialisées dans la collecte des déchets comme la SMA à Monaco ou Dronaquatech à Dunkerque, et par des sociétés spécialisées dans la dépollution de sites industriels comme Serpol ou TAPIR.
Démarche RSE
Bronzo Perasso a investi quelque 20 000 euros dans ce robot à la suite d’averses diluviennes qui avaient entrainé le rejet d’un nombre important de déchets dans la grande bleue. Cet acte de mécénat s’inscrit par ailleurs dans la démarche de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) déployée par l’entreprise marseillaise depuis 2020.
« Notre engagement en matière de responsabilité sociale et environnementale allie le respect et la prise en compte globale de l’environnement, l’intégration territoriale de nos activités, avec depuis quelques décennies, un nouveau paramètre à inclure dans nos actions : l’économie et la gestion raisonnée des ressources naturelles. Ces nouveaux paramètres amènent à repenser le fonctionnement global de l’entreprise afin de préserver la rentabilité de nos métiers tout en anticipant les changements environnementaux et sociétaux des années à venir », explique Patrick Rolland.
Toutes les carrières Bronzo Perasso sont certifiées ISO 50 001, système de management de l’énergie.
Réduire l’empreinte carbone
Pour réduire son empreinte carbone, Bronzo Perasso a développé une gamme de bétons bas carbone, MasterBéton, des granulats recyclés certifiés CE, Ecogranu et une valorisation à 100 % des déchets du BTP, Inert’Accueil.
Bronzo Perasso est certifié par le "Label RSE" depuis 2020 par un prestataire indépendant qui assure l’évaluation de la démarche initiée par l’association UNICEM Entreprises Engagées.
À la suite de cette démarche, l’entreprise phocéenne a obtenu le niveau "Exemplarité", niveau le plus élevé de certification.
240 salariés (directs et indirects) pour 64 M€ de CA
Depuis son siège marseillais basé dans la carrière de Saint-Tronc (10e), Carrières et Bétons Bronzo Perasso exploite plusieurs sites (quatre carrières, deux dépôts de granulats, huit centrales à béton, cinq plateformes d'accueil de matériaux inertes et recyclage) sur l’ensemble des Bouches-du-Rhône.
La société CBBP qui emploie directement et indirectement 240 personnes a généré plus de 64 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022.
Les quatre carrières et les huit centrales à béton de l’entreprise fournissent les plus grands chantiers de construction du département. Parmi ces références citons l’extension de l’hôpital de la Timone, l’esplanade de la Major, la rocade L2 et ses aménagements, l’extension de l’école de commerce de Kedge Luminy, l’échangeur de Belcodène, la mise à trois voies de l’A52, les trois lots du tramway de Marseille, le parking de Vallier avec une façade végétalisée.